L’article d’Ebtissem : le partage par la cuisine !

Auteur de l'article :
Blois

Unis-Cité Blois
20 quai Saint Jean ,
41000 Blois
07 62 37 77 50
blois@uniscite.fr

Découvrir l'antenne

Je m’appelle Ebtissam, j'ai 22 ans et je suis étudiante en communication. J'ai été volontaire à Unis-Cité Marseille. Je faisais partie de la promo de 2020 et plus particulièrement du programme COOP'R, un programme de solidarité avec une promo mixte de 10 Français et 10 personnes réfugiées. Je voudrais partager avec vous l’expérience que j’ai vécue l’année dernière, et qui m’a fait comprendre pourquoi la cuisine était si importante pour créer des liens entre les personnes.


Cuisine sans frontières


Le jeudi était synonyme de cuisine durant mon Service Civique.


J’animais avec quelques camarades des ateliers de cuisine auprès de jeunes mineurs isolés ; pour la plupart immigrés, hébergés dans une auberge de jeunesse près du Vieux-Port.


  

On ne savait jamais qui on allait croiser, rencontrer ou même ce qu'on allait cuisiner, nous vivions simplement l'instant présent.


Kayum, un jeune réfugié afghan qui avait vécu de nombreuses années au Pakistan était un grand consommateur de thé. A chaque début d'atelier, il préparait son chai. Ça embaumait toute la cuisine et une seule gorgée te transportait en plein cœur d’Islamabad.



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

J'ai pu apprendre quelques mots en pachto grâce à lui. Il appelait Farah, notre ambassadrice Unis-Cité et volontaire du programme Coop’R avec moi, lewanay, « folle » ça nous faisait tous rire.


Quand j'épluchais les légumes, je me mettais à discuter avec George, un Soudanais. Je commençais à parler en français ça finissait presque toujours en arabe.


On a tellement ri, partagé autour de cette cuisine, je me souviens encore du jour où Farah, ma très chère amie, nous a cuisiné son fameux couscous.


Elle s’est mise derrière les fourneaux et a commencé à rouler la semoule comme une mère de famille le ferait un vendredi, jour sacré pour les musulmans.


Ou encore du jour ou Ayoub, un jeune marocain avec qui je me suis liée d'amitié a goûté à sa première crêpe lors d'un goûter préparé par nos soins.


Je me sentais tellement bien dans cette cuisine entourée de toutes ces personnes. Malgré nos différences, nos parcours de vie, on ne formait qu'un.



 
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