Ce que disent Léna, Pierre, Renaud, Tamara, Taline de leur Service Civique réadapté

« C’est important pour ces personnes que nous gardions le contact, car leur quotidien n’est pas toujours simple, surtout en cette période particulière ! »
 
Renaud Simonot, 25 ans, en Service Civique à Unis-Cité Bondy (93) : “ Depuis le début de mon Service civique, j'accompagne une personne qui s’appelle Ahmed dans son quotidien par des activités plus ou moins ludiques (discussions, écoute, jeux...) pour le distraire et permettre à son aidante de respirer un peu en prenant du temps pour elle dans une situation où elle en a plus que jamais besoin.
Depuis le début du confinement, je continue à distance en visio-conférence par WhatsApp ou appel téléphonique pour discuter avec Ahmed. On utilise aussi des applications téléphoniques pour faire des jeux de carte en ligne, etc... Ahmed est toujours heureux qu'on l'appelle pour prendre de ses nouvelles, pour parler de ce qu'il a sur le cœur. Il a toujours le sourire aux lèvres et ça fait plaisir à « voir ».”
 
Tamara Hoel, 21 ans, en Service Civique à Unis-Cité Valenciennes
Dans le cadre de notre Service civique, nous faisons des visites à domicile ou en extérieur (cinéma, bowling, médiathèque...) avec des personnes en situation de handicap mental ou/et physique. Et organisons des ateliers collectifs une fois par mois.
Depuis le début du confinement, on prend des nouvelles par message et/ou téléphone de nos bénéficiaires. On leur a envoyé une carte postale via une application pour leur montrer que malgré la situation actuelle on pense à eux et ils ne sont pas seuls.
Je me sens utile car nous continuons à tenir un lien avec nos bénéficiaires. Il est important, car certains sont seuls chez eux et savent que nous sommes toujours présents de loin pour eux.
 
Taline Manoudian, 22 ans, en Service Civique à Unis-Cité Bondy (93)
Mission de base : Mon binôme et moi accompagnons une mère et son fils qui a un handicap mental. Normalement, nos visites consistent à faire des sorties, des jeux et autres activités avec le jeune homme, tout en gardant un lien avec sa mère et en discutant des possibilités qui s’offrent à elle. Nous ne sommes pas des professionnels de santé, mais nous apportons quelque chose de différent, que les professionnels ne peuvent pas offrir du fait de leur statut.
Mission réadaptée : Depuis le confinement, certains obstacles nous ont barré la route. Tout d'abord, le jeune homme se trouvait à l’étranger quand ça a commencé. Nous avons quand même pu l’appeler sur WhattsApp. Depuis son retour, nous programmons 2 appels vidéo par semaine, à heures fixes, afin de bavarder et de prendre des nouvelles. Nous avons aussi mis en place un jeu de questions/réponses adapté ("quelle couleur te représente aujourd'hui ?", "quel prochain pays souhaiterais-tu visiter ?", etc...), que nous avons pris plaisir à créer tous ensemble. C’est important pour ces personnes que nous gardions le contact, car leur quotidien n'est pas toujours simple, surtout en cette période qui peut apporter de l’anxiété.
 
Pierre Zembalia, 21 ans, en Service Civique à Unis-Cité Miramas
Mission initiale : partager des temps avec des personnes en situation de handicap et libérer du temps pour les aidants familiaux. Proposer des ateliers et des accompagnements individuels pour favoriser le numérique pour tous.
Mission réadaptée : appeler régulièrement des personnes handicapées et leurs aidants pour discuter et libérer au maximum leurs paroles.
Avec certains bénéficiaires, nous proposons aussi des jeux et des conversations via Skype pour maintenir le lien.
On se sent toujours très utile car on se rend compte que nos missions apportent quelque chose au quotidien mais aussi du lien de confiance que l’on a pu tisser avec les personnes que l’on accompagne durant notre engagement.
C’est vraiment valorisant, et aussi on découvre de nouvelles manières de travailler.
 
Léna Picon, 19 ans, en Service Civique à Unis-Cité Grenoble : “Depuis le Covid19, avec mon équipe, nous avons dû adapter notre mission. Nous maintenons le lien avec nos bénéficiaires en situation de handicap via des appels téléphoniques, nous faisons des jeux en ligne avec eux… Ça se passe bien et je sens qu’ils sont heureux de pouvoir discuter, nous arrivons bien à garder le lien malgré cette période compliquée.”
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