Ce que les jeunes en Service civique, réfugiés ou non, apprécient dans le programme Volont’R.

c’est le brassage de cultures, les rencontres, l’aide apportée à des personnes en grand besoin, les apprentissages, l’insertion en France
 
Réfugiés ou non, les jeunes volontaires apprécient le programme Volont’R…
C’est ce que nous racontent Yarie, arrivée de Guinée-Conakry, Mohamed, du Soudan, Shokran, d’Afghanistan, et Ségolène, qui est française :
 
Yarie, 20 ans, réfugiée de Guinée-Conakry, engagée en Service Civique à Unis-Cité Marseille. Sa mission : rendre visite à des personnes âgées isolées.
« Je suis en France depuis fin 2018, venue avec mon compagnon et ma petite fille de 3 ans. Quand j’ai obtenu le statut de réfugiée, mon assistante sociale et le responsable de mon foyer m’ont parlé du Service civique. J’avais envie d’aider et j’ai compris aussi que ça pouvait m’aider à m’intégrer et à acquérir de l’expérience. Ma mission : rendre visite à des personnes âgées isolées, à domicile ou en maison de retraite.
Comme je veux passer le concours pour devenir aide-soignante, je sens que le Service  civique va m’être très utile. J’ai aussi des cours de français, pour progresser plus rapidement. Je vis cette expérience à fond. Je me sens bien… et je me fais des amis ! »
 
Mohamed, 23 ans, réfugié du Soudan, volontaire de La Ligue de l’Enseignement à Nanterre.
« Arrivé en France en juillet 2016, j’ai souhaité m’engager en Service civique pour rencontrer des Français, parler la langue et avoir une première expérience professionnelle. Devenu volontaire à la Ressourcerie de la ville de Nanterre, mes premières missions ont consisté à faire du lien avec les publics et usagers de l’association. Je travaille également sur la collecte, la récupération, le tri et la valorisation des objets qui ont été collectés, et je participe à la sensibilisation du public à certains événements. J’ai amélioré mon Français et gagné confiance en moi ! ».
 
Shokran, 22 ans, réfugié d’Afghanistan, fait son Service Civique avec Concordia, à Paris. Mission : promouvoir la mixité entre hommes et femmes dans le sport.
« Je suis arrivé en France en mars 2019. Je suis quelqu’un qui aime aider. J’essaie de donner de mon temps et de faire rire les gens. Le service civique est une façon de servir et donner. 
Nous sommes une équipe de quatre volontaires, et on met en place des actions encourageant la mixité et la parité dans le sport et faisant la promotion des valeurs sportives (égalité, tolérance...). On le fait en lien avec les associations locales et clubs sportifs du nord-est parisien ».
 
Ségolène, 24 ans, française, a fait son Service Civique avec des jeunes réfugiés, l’an dernier à Unis-Cité Toulouse.
« Pendant mon Service civique à Unis-Cité, je me suis engagée dans les squats et bidonvilles de l’agglomération de Toulouse. J’avais envie d’avoir une expérience solidaire de terrain et de faire partie d’une équipe multiculturelle. Les jeunes réfugiés étaient, eux aussi, volontaires. Ça nous a permis de partager nos histoires respectives. 
J’ai senti que leur Service civique leur a permis de prendre confiance en eux. Exactement pareil pour moi ! Aujourd’hui je suis en Master pour devenir coordonnatrice de projet de solidarité locale et internationale ».
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