Des jeunes en Service Civique “rempilent“ cet été !

Auteur de l'article :
Blois

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Ils sont 340 d’Unis-Cité, depuis début juillet, à poursuivre leur mobilisation pour pallier les effets de la crise sanitaire et économique sur les populations les plus fragiles
 
C’était une demande fortes des volontaires, frustrés de n’avoir pas eu un Service Civique “complet“, et une requête des associations d’accueil, en tête desquelles Unis-Cité, auprès de l’Agence du Service Civique et du gouvernement.
L’Agence du Service Civique a autorisé ces prolongations exceptionnelles et les jeunes sont donc repartis, pour 1 à 2 mois selon les besoins de terrain.
Que font-ils ? De Valenciennes à Angers en passant par Paris, Strasbourg, Avignon ou Toulouse, ces jeunes s’engagent auprès des enfants des quartiers prioritaires qui ne vont pas partir en vacances cet été et/ou ont accumulé du retard en matière scolaire, ils donnent du temps aux personnes âgées isolées et aux personnes handicapées, souvent traumatisées par les mois de confinement, ils participent à des distributions d’aide alimentaire (la demande a explosé !), ils s’impliquent auprès des réfugiés/migrants, ils s’efforcent de réduire la fracture numérique pour les personnes les plus fragiles, etc.
Des exemples dans les territoires ?
A Béthune : Jean-Philippe, volontaire Unis-Cité, s’est engagé auprès de l’association spécialisée Agir pour l’école* pour permettre aux enfants de grande section de maternelle dont les parents n’ont pas pu les aider de rattraper le travail habituellement mené en mars-avril pour préparer à la lecture, avec l’aide d’outils numériques adaptés. L’opération Un été pour préparer le CP“ est un projet exceptionnel dans le cadre de la crise Covid-19 qui « exacerbe les inégalités », sachant que « le retard accumulé dès la petite enfance n’est jamais rattrapé ». Ce projet se déploie sur juillet et août dans le Nord et le Pas-de-Calais.
* L’association Agir pour l’école a développé deux applications pour le travail de la phonologie (sons) et du décodage alphabétique (lettres). En 2016, elle a intégré à ces applications des technologies de reconnaissance vocale reposant sur du “machine learning“.
A Clermont-Ferrand : Léa et Raphaëlle mènent des ateliers “coup de pouce“, pour les enfants de maternelle et du primaire, et participent à l’animation des “quartiers“, avec le Secours Populaire, pour permettre aux familles avec jeunes enfants de s’aérer.
Voir ci-dessous l’article : « Léa et Raphaëlle, volontaires à Clermont-Ferrand, prolongent leur Service Civique, cet été, pour aider les enfants en difficulté scolaire »
A Orléans : Sur la métropole, 13 jeunes d’Unis-Cité prolongent leur Service Civique cet été, dans les quartiers sensibles d’Argonne et La Source, et à Saint-Jean de Braye. Ils épaulent notamment deux associations locales proposant des activités sportives et éducatives aux jeunes de ces quartiers, avec l’idée d’avoir une offre plus importante et différente en cet été pas comme les autres.
Voir ci-dessous l’article : 4 questions à Thierry Maubert, délégué du Préfet du Centre-Val de Loire, en charge des quartiers prioritaires d’Orléans et de la mise en œuvre du dispositif “Été 2020“
A Rennes : dans l’agglomération, 20 jeunes d’Unis-Cité prolongent leur Service Civique cet été, notamment :

  • Fiona et Louise sont en tandem pour mener des actions de maraude avec l’association le Village Alimentaire et d’autres associations, sous le label Cœurs Résistants Rennes. Mathieu Jeanvrain, l’un des coordinateurs du Village Alimentaire, et responsable des volontaires, constate « depuis le début du confinement, une augmentation de 20 à 30% du nombre de personnes qui demandent de l'aide ».

  • Awo et Mariyatheresa, également en tandem, sont auprès de la Direction de quartiers qui a voulu mener des animations particulièrement développées cet été dans les quartiers prioritaires. Leur rôle : « communiquer sur les actions qui vont avoir lieu (déambuler, afficher…), animer ces actions (accueil, orientation du public…) qui vont de stands sur les économies d’énergie, à des ballades créées sur le quartier », explique le responsable Mathieu Aufort. Il ajoute : « Ça se passe très bien ! Beaucoup de motivation et de sens de l’initiative. »


Pour Caroline Goreth, Chargée de Mission Jeunesse à Rennes : « C’était important pour la Ville d’accueillir des volontaires après le confinement et de pouvoir les appuyer à continuer leur engagement… Le partenariat avec Unis-Cité, qu’on connaît bien depuis longtemps, est vraiment intéressant. Les jeunes sont bien accompagnés et formés. Il y a toute une dynamique de groupe très riche. »
A Toulon : en juillet et août cette année, Maxille et Emma, 20 ans, rendent visite deux fois par semaine à des enfants/adolescents handicapés (moteur, déficience intellectuelle…), à leur domicile, afin de les distraire et de proposer un répit à leurs parents et aidants. Ce programme d’été se fait dans le cadre du partenariat entre Unis-Cité et La Fondation Hôpitaux de Paris/ Hôpitaux de France, avec la Maison de répit La Belle Etoile, à Pierrefeu. Il s’appuie sur “Famille en Harmonie“, créé depuis plusieurs années par Unis-Cité pour que les jeunes volontaires aident tout au long de l’année les personnes handicapées et leurs proches.
Double objectif pour le binôme de volontaires du Var : rompre l’isolement des jeunes qu’il visite, en échangeant avec eux et en leur proposant des activités de loisirs à la maison ou à l’extérieur, et permettre aux parents de s’offrir un moment à eux. Emma, qui précise être encore en formation à La Belle Etoile pour apprendre comment bien mener la mission, raconte : « On a fait une sortie à la plage avec 8 jeunes de 8 à 18 ans. Tous autistes, mais le champ autistique étant large les profils sont très variés et certains ont d’autres handicaps. On a fait des activités avec eux, des jeux. C’est très intéressant de travailler avec ce public. Parfois il y a une crise, on n’est pas choqué mais c’est quand même impressionnant ». Et finalement : « ça donne envie de bosser dans le secteur ».
Toutes ces petites bougies dont la flamme est prolongée apportent un peu de lumière dans l’“après confinement“, face aux problèmes engendrés et aux fortes retombées socio-économiques.
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