Tiphaine, Abdallah, Antoine et Majdi aident à développer une ferme urbaine innovante à Rennes  

Ces 4 volontaires d’Unis-Cité forment une équipe de choc, axée essentiellement sur l’environnement et l’insertion de réfugiés.
 
En équipe, Tiphaine, 25 ans, (BTS Aménagement/Environnement), Abdallah et Majdi, 23 ans, jeunes réfugiés du Soudan, Antoine, 22 ans, (Licence de Conseil/Développement agriculture urbaine), réalisent leurs missions de Service Civique. Ils aident notamment à développer un projet innovant d’agriculture urbaine, lancé dans un quartier prioritaire par l’association Les Cols Verts avec le soutien de la politique de la ville, de la municipalité rennaise et du Crédit Agricole. Cette expérimentation, pionnière en France, des "Volontaires de la Ferme du Blosne", près de Rennes, a démarré début octobre. En tout, plus de 20 jeunes volontaires d’Unis-Cité lui apportent cette année leur concours.
Co-porté par Unis-Cité et Les Cols Verts (agriculture urbaine), ce programme a pour objectif de créer et animer une ferme urbaine sur le quartier prioritaire de Blosne, afin de sensibiliser les habitants, notamment les enfants et les jeunes, à l’agriculture durable et au bien-manger. « On aide la maraîchère à semer ou planter des légumes, et à entretenir le potager avec des engrais verts et en faisant du paillage. On fait aussi des animations dans des écoles, des centres de loisir et d’autres structures pour sensibiliser les gens à l’alimentation durable », raconte Tiphaine.
La semaine des 4 équipiers ? les lundis et mardis, ils mènent des actions de proximité autour de l'environnement comme une fête de quartier avec une soupe anti-gaspi (utilisant des légumes sauvés de la destruction), ou de la sensibilisation au tri ». Mardi et mercredi, c’est la ferme du Blosne, ainsi que la Formation Civique et Citoyenne. Jeudi, pour les jeunes volontaires réfugiés il y a cours de Français, pendant que les autres mènent des projets auprès de populations réfugiées (animations et rencontres, notamment autour du jardinage)
Comment se passe la vie d’équipe ? « Il faut apprendre à se connaître », explique Tiphaine. « Prendre le temps de s’écouter et faire des compromis, mais ça se passe bien ». Elle apprécie particulièrement cette « possibilité de travailler avec des personnes différentes, notamment des réfugiés, et sur des projets variés. Le travail en équipe est très utile : toute seule, je n’aurais pas forcément été capable de faire tout ce que je fais, comme aller contacter des habitants inconnus, des entreprises, des associations pour pouvoir réaliser notre mission ».
Conclusion ? « Le Service Civique est une expérience enrichissante, qu’il faut faire plus connaître : il permet d’élargir ses idées et ses compétences, de gagner de la confiance en soi ! »
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