Unis-Cité développe de nouvelles thématiques pour accompagner la transition écologique

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Blois

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Les nouveaux programmes de Service Civique pour répondre aux besoins environnementaux concernent : la mobilité durable en milieu rural et péri-urbain, ou encore la protection de la biodiversité partout en France. Unis-Cité les développe avec divers partenaires…
 

  1. Les “Mobili’terre“ boostent la mobilité durable en milieu rural et péri-urbain 


Ce nouveau programme de Service Civique est en cours de lancement par Unis-Cité, avec l’AMRF*, l’Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) et EDF, qui finance le dispositif dans le cadre des Certificats d’Economie d’Energie. Au niveau national, près de 300 jeunes, avec l’implication d’élus locaux, vont cette année sensibiliser 50 000 habitants des territoires ruraux et péri-urbains aux pratiques de la mobilité économe en énergie fossile. Mobili’terre se déploie depuis le début de 2021 dans 5 territoires français**, dont le Massif du Sancy (voir article ci-dessous), et en concernera prochainement 10 autres, en cours de sélection.
Selon l’AMRF, le déséquilibre est majeur entre territoires ruraux et urbains : seuls 19% des habitants des communes rurales disent pouvoir choisir leur mode de transport, contre 60% dans les agglomérations de +100 000 habitants. Pourtant, les ruraux s’intéressent aux modes de transport alternatifs et 60% se disent prêts à moins utiliser leur véhicule (65% à utiliser les transports en commun).
« Le projet d’Unis-Cité nous a tout de suite intéressé », souligne Pierre Taillant de l’Ademe, « car il s’agit d’une problématique clé pour les zones rurales et péri-urbaines, où les choix de mobilité sont contraints, voire précaires, et représentent un budget important pour les habitants (…) L’enjeu est fort et l’impact peut être élevé en rendant les habitants acteurs, à la fois du diagnostic et de la recherche de solutions »...
Les jeunes Mobili’terre s’attachent à promouvoir les solutions existantes, grâce à des opérations d’accompagnement et de sensibilisation des habitants, mais aussi à faire émerger de nouvelles idées venant de ces mêmes habitants. « Les jeunes en Service Civique représentent une force de frappe incomparable », confirme Pierre Taillant. « Ils vont au contact, dialoguent, aident à réfléchir, etc. Et l’Ademe, notamment, se charge de les former en amont pour réaliser cette mission ».
Dans chaque territoire, un comité de pilotage local rassemble élus locaux, autorités organisatrices, acteurs éco–associatifs, culturels, associations d’usagers, etc. Il est là pour valoriser les actions des jeunes, construites en collaboration, et accompagner la mise en œuvre de solutions de mobilités durables adaptées au territoire.
Les solutions mises en œuvre alimenteront une base de données, afin de permettre de les déployer, à terme, dans de nouveaux territoires ruraux.
* l’Association des maires ruraux de France (AMRF) fédère près de 10.000 maires au sein d’un réseau indépendant des pouvoirs et partis politiques. Elle défend les enjeux spécifiques des communes ancrées sur les territoires ruraux.
** La Communauté de communes de la Brie Nangissienne (Seine et Marne) ; le Regroupement pédagogique intercommunal des communes de Poilley, le Ferré et Villamée (Ille-et-Vilaine) ; le Pays Giennois (Loiret) ; la Communauté de communes du Massif du Sancy (Puy-de-Dôme) ; la Vallée de l’Arve (Haute-Savoie).
Lire aussi  :
4 questions à : Joël Giraud, secrétaire d'État chargé de la Ruralité 


Zoom : Mobili’terre dans le Massif du Sancy (Puy de Dôme) : accompagner et co-construire de nouveaux modes de mobilité
Dans le Massif du Sancy, les premières équipes Mobili’terre sont arrivées début mars, pour 6 mois. Les actions des 10 jeunes : sensibiliser et informer les habitants autour de la mobilité douce, durable et inclusive et co-construire avec eux de nouvelles solutions de mobilité. La Communauté de 20 communes, CC du Massif du Sancy, comprend près de 10 000 habitants.
Que font concrètement les jeunes volontaires ? Ils agissent en équipes pour, en particulier :
- réaliser des tests de mobilité auprès des habitants, afin de mieux connaître leurs habitudes et problématiques,
- organiser des ateliers de sensibilisation et d’information sur les alternatives existantes,
- participer à ou créer des événements locaux afin d’élaborer des plans de mobilités douces,
- animer des ateliers d’émergence, intitulés « Imaginons le territoire de demain », avec les habitants.


4 questions à :
Sébastien Gouttebel, Maire de Murol, Président de l'AMR du Puy-de-Dôme : « On s’emparera ensuite de toutes les idées pour les développer et les généraliser »
Pourquoi participer à l’implantation du programme Mobili’Terre dans le Massif du Sancy ?
J’ai participé au printemps dernier aux réunions sur les enjeux de la mobilité, ça m’a tout de suite accroché d’autant que par mon métier j’étais sensibilisé à cette problématique.
Le projet Mobili’Terre m’a intéressé car des solutions doivent être trouvées sur les territoires comme le nôtre qui, en plus d’être très rural, est très touristique donc nécessitant de gérer des flux divers en intensité. Le champ d’action de l’expérimentation est donc, ici, plus large et encore plus expérimental qu’ailleurs.
Quelle importance a la mobilité en milieu rural ? Quels sont les besoins ?
Les besoins, c’est “simple“ quand on demande : tout le monde a besoin de tout ! Mais en réalité il y a les vrais usages, qu’il faut comprendre pour pouvoir y répondre. Ici, nous n’avons pas de TGV, et seulement quelques transports en commun. Pour le reste, c’est voiture, voiture, voiture. Donc on peut penser au transport à la demande, surtout pour l’accès aux soins et aux services, mais il y a sûrement des choses à imaginer.
Comment se passe le projet sur le terrain ?
Les jeunes ont commencé il y a un mois et demi. Ils sont ravis d’être là. Leur recrutement par Unis-Cité a été exemplaire par son implication et sa rapidité. Ce sont essentiellement des jeunes du territoire. Et l’association nous fait un vrai travail de fond sur leur encadrement. On donne à ces jeunes beaucoup de latitude, pas de filtre.
La Communauté de Communes leur procure des véhicules et la mairie de Murol leur met à disposition un bureau, qui leur sert de point de base, avec des ordinateurs. Ça permet aussi des interactions entre eux et nous.
Le partenariat EDF-Communauté de Communes-Unis-Cité se passe super bien, les réunions du Comité de pilotage* en attestent. L’intérêt est partagé. Je précise que c’est EDF qui finance.
En conclusion ?
Entre les partenaires nous avons une très bonne entente, tout le monde a envie d’avancer, l’intérêt général est bien dans le viseur. C’est très agréable et très constructif…
Nous, ensuite, élus ruraux, on s’emparera de toutes les idées pour les développer et les généraliser, si possible à toutes les zones concernées en France.
* Le Comité de pilotage du programme est composé de : Unis-Cité, l'Association des Maires Ruraux du Puy-de-Dôme, EDF Auvergne, la Communauté de Communes du Massif du Sancy, l'Office de Tourisme du Massif du Sancy.
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4 questions à : Joël Giraud, secrétaire d'État chargé de la Ruralité 


Les “Ecovolonterre“, programme de protection de la diversité, prend un nouvel essor dès la rentrée !
Dès la rentrée, grâce notamment à la reconduction du soutien de l'Office Français de la Biodiversité, le programme Les “Ecovolonterreva connaitre un déploiement sans précédent. Plus d’une centaine de jeunes en Service Civique seront mobilisés, sur une quinzaine de territoires, dont Ambérieu-en-Bugey, Bordeaux, Bourg-en-Bresse, Chambéry, Dunkerque, l’Ile-de-France et St Nazaire, entre octobre 2021 et juillet 2022. En 3 ans, ce programme lancé à titre expérimental a vu 100 jeunes se mobiliser auprès de plus de 30 associations environnementales locales sur des chantiers nature.
En France, 19% des espèces sont considérées comme éteintes ou menacées et plus de 65 000 hectares de terres sont artificialisés par an. Les jeunes sont, en revanche, de plus en plus attirés par des missions de soutien à l’environnement alors que le Service Civique n’a encore qu’une offre limitée dans le domaine : 8% des missions proposées en 2019, selon le rapport annuel de l'Agence du Service Civique. Dès 2018, la Fondation pour la Nature et l’Homme, (FNH) et Unis-Cité, grâce au soutien de l'Office Français de la Biodiversité, ont lancé un programme visant à mobiliser des jeunes en Service Civique sur des actions de protection de la biodiversité et de sensibilisation du public, le nommant “Les Ecovolonterre“.
Que font les “Ecovolonterre“ pendant leur Service Civique ?
Plantation de haies, aide au nourrissage dans les centres de sauvegarde de la faune sauvage, aménagement et entretien des mares et haies bocagères, recensement de la faune et de la flore, lutte contre la pollution lumineuse : autant d’exemples de chantiers nature menés par les volontaires d’Unis-Cité, qui leur permettent d’agir concrètement et de prendre conscience des enjeux liés à la protection de notre environnement. Les jeunes viennent ainsi soutenir les nombreuses associations environnementales locales qui, souvent, disposent de trop peu de ressources humaines.
En 3 ans, ce programme a :
- mobilisé 100 jeunes volontaires,
- permis de réaliser 300 chantiers nature,
- profité à une trentaine d'associations environnementales,
- sensibilisé plus de 3000 citoyens au bénévolat nature. 
Au-delà des chiffres, “Ecovolonterre“ constitue un véritable levier pour les associations environnementales, pour faire connaitre leurs métiers à des jeunes de tous horizons, bénéficier de forces vives pour réaliser des chantiers, démultiplier leurs actions de sensibilisation pour susciter l'engagement de nouveaux bénévoles !
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